, Sprenger Marc

Grande Course à Pila- Vallée d’Aoste

Quatre jours de ski et de bonheur

Nous y voilà, enfin. Valérie et Carlo nous ont donné rendez-vous à 6h du matin (ressenti 3h) sur le parking devant chez les Krümmel (ils ont payé un supplément pour qu’on aille les chercher devant chez eux).

Qu’est-ce qu’on est content de retrouver les copains. 3 jours de ski pour tout le monde, sauf pour les Gindrat, d’après le nombre de valises et sacs, ils partent pour 3 semaines …

Distribution de croissants et c’est parti pour Ollon, où les derniers passagers embarquent. Le voyage se fait dans le calme, quelques bouteilles sont ouvertes en toute timidité, serait-ce une heure trop matinale ou aurions-nous pris de l’âge ? Je lis l’horoscope du weekend, ça s’annonce chaud-chaud.

Arrivés à l’hôtel, nous nous changeons pour aller skier, Bérénice et moi invitons les mecs (célibataires ou pas) à nous rejoindre dans notre chambre d’auberge de jeunesse, puis distribution des abonnements et c’est partie pour cette première journée magnifique sous le soleil. Les groupes se forment naturellement. Soit on ski et on boit. Soit on boit et on ski, faites votre choix.

Dans le groupe de Claudine, Nicola, Caroline, Andrew, Uta, Christine et Regula, ce sont Claudine et Andrew qui sont aux commandes, mais c’est juste parce qu’ils sont les seuls à savoir lire un plan ...

Pour Christine, c’est la première grande course, elle partage une chambre avec Uta et Regula. Et voilà qu’ il y a celles qui dorment et qui ronflent, et celles qui … eh bien n’arrivent pas à dormir. Pour être un peu plus précise, Michel, Erna, Stéphane et François sont en route pour aller se coucher, lorsqu’ils rencontrent une drôle de chose à la réception. Il s’agit de Christine en pyjama, camouflée sous son duvet et son coussin. Elle est à la recherche d’un canapé pour y passer la nuit. L’hôtel a pitié d’elle et lui propose une autre chambre. Pauvre Christine, elle m’a raconté que chaque fois qu’elle fait une sortie en groupe, elle tombe sur quelqu’un qui ronfle.

Puis il y a le groupe de la relève, soit Valérie, Carlo (qui hélas a décidé de skier avec sa femme cette année), Sandrine, Mickaël, Sylvie, Jean-Marc, Frédérique, Eléonore, Ciccio, Estelle, Marc ! et son thermos de thé (bon, personne n’a vraiment vérifié ...). Ce groupe s’est autoproclamé le groupe Génépi. Pour nous, c’est le groupe qu’il vaut mieux avoir derrière que devant, parce que comme à son habitude, Mick bousille les pistes en creusant des tranchées dignes de la première guerre mondiale. Il paraît qu’ils ont surtout skié sur les pistes Couille 1 et Couille 2, juste à cause du nom. Car il a très souvent été question de couilles et de zizi dans ce groupe. Fred, pompier à ses heures perdus, leur a raconté l’histoire abracadabrante d’une intervention sur une personne avec une fracture du crâne, une brûlure au 3ème degré, un pénis coupé en deux, le tout étant arrivé pendant que Madame faisait des crêpes … et une gâterie … Sandrine m’a confié qu’elle allait visualiser la scène pour le restant de sa vie …

Sinon, Eléonore a failli finir dans un lac, Carlo a fait découvrir le bombardino à Marc et Ciccio, Jean-Marc et Silvie ont failli s’envoler avec leur skis de peau de phoque et Carlo et Valérie ont la mémoire courte. En allant acheter de la crème solaire et du dentifrice ils sont revenu avec de la grappa et du gin, mais sans crème ni dentifrice.

Passons au groupe des grands sportifs, je précise quand même qu’ils ne crachent pas dans leur verre, est composé et Michel, Jacqueline, Claudine, Antoine, Thérèse, Marc, Jeannette, Freddy, Béatrice et François. Mais ils ne dévalent plus les pistes comme il y a deux ans les sangliers de la Suva, car cette année, ils n’ont pas dépassé la vitesse max. de 106 km/h, ni les 54 km par jour et en rentrant, ils sont trop crevés pour des partouzes à 3 sous la douche. Il leur faut des plombes pour se remettre, d’ailleurs, le premier soir c’était dodo à 21h et réveil à minuit par les ratracks, l’âge quoi. Ils ont découvert que les ambulances roulaient sur les pistes, ils ont pris des télésièges de Poltrone et Sofa Jacqueline s’est fait draguer et Marc, quand on le prend par derrière … il a mal aux genoux … (désolée, mais là, je n’ai pas eu de détails).

Et je termine par le groupe composé de Michel, Erna, Stéphane, François, Sophie, Denise, Marc, Suzanne, Nicole, Pierre-Alain, Bérénice et moi. En partant skier, Nicole (la blonde) se distingue tout de suite en sortant par la porte de la piscine, équipée de ses chaussures et ses skis. Elle a failli finir dans le bassin.

Après un premier apéro dans le bus, un deuxième au Yeti juste en dessous de l’hôtel, on fait une, allez, deux pistes et on s’installe sur une terrasse pour faire un vrai apéro. Puis comme on a déjà beaucoup skié, on décide de faire directement l’arrêt du repas de midi. Oh que c’était bon. Pierre-Alain mange et boit comme une femme enceinte, tout tombe sur son bide, Bérénice apprécie un plat composé de chou et de chou qui a déjà été mangé et … disons digéré, d’autres se bétonnent l’estomac avec de la polente. D’ailleurs, notre devise est de manger du maïs, si possible en grains … au cas où … pour mettre de l’ambiance au crématorium.

Bon, on va skier ? Mais oui, deux pistes et on s’arrête pour groller (ça veut dire partager un café valdotain), trop bon, mais un peu trop sucré et pas assez d’alcool … hm … Puis nous partons enfin à la découverte de cette magnifique station de ski. On ski jusqu’à la fermeture, sans oublier de boire la bouteille à Sophie en bordure de piste, où un gentil patrouilleur nous suggère de rentrer à la maison. J’aimerais juste préciser que si on s’est arrêté si souvent, c’est à cause de Nicole, elle avait un pied qui ne suivait pas ... Heureusement que Stéphane, notre voiture balais s’est bien occupée d’elle et de nous tous d’ailleurs.

Sinon, un matin, on a bu le café avec Christophe Darbellay. On n’était pas sûr si c’était lui, mais les soupçons se sont confirmés lorsqu’il a commandé un verre de blanc à 9h et demie …

Les jours suivant, on se retrouve souvent plusieurs groupes dans le même resto. C’est sympa. A chaque fois qu’un groupe nous croise, ils nous disent : encore au bistrot ? Et nous on leur répond : bennnn apparemment vous aussi …

Chaque soir, Sandrine est pleine d’espoir. Elle espère que ses parents viendront lui dire bonne nuit avant d’aller se coucher ..., mais ça n’arrivera jamais. Bérénice et moi passons la voir pour lui souhaiter une bonne nuit, alors que Béatrice nous interpelle en nous disant : mais il me semble qu’on n’avait pas le droit de prendre ses enfants à la Grande course …

Et pour terminer quelques souvenirs pêle-mêle : le dernier soir, certains ont dansé sur les tables (certains c’est Ciccio), notre groupe a bu un petit verre dans un petit bar sympa avec Marc (Gindrat) qui a pu échapper à son groupe (on lui a demandé, s’il avait une autorisation écrite …), Stéphane n’arrête pas de dire qu’il ne veut plus d’alcool, mais qu’il prendrait volontiers un p’tit verre de blanc et Michel (Ravy) qui ne voulait vraiment pas rentrer, s’est dit qu’il allait nous anesthésier tous, en lâchant une bombe dans le grand salon. Ça piquait les yeux et tout le monde s’est enfui à 12 km, sauf Erna, imperturbable. Faut dire qu’elle est habituée …

Vous tous, présent ce soir mais absent lors de cette édition, alors que vous en avez fait de ces sorties, revenez dans deux ans, c’est vraiment chouette de partager ces moments sympas entre membres du club.

Et il ne me reste plus qu’à dire un grand merci à Valérie et Carlo, au nom de tous, pour l’organisation de ce magnifique weekend. Nous sommes rentrés les yeux plein de lumière, le coeur rempli de souvenirs et de cette belle amitié qui nous lie et surtout très curieux de savoir, où vous allez nous emmener la prochaine fois, hein ?